HISTOIRE GEOGRAPHIE ET EDUCATION CIVIQUE

HISTOIRE GEOGRAPHIE ET EDUCATION CIVIQUE

les enjeux du programme

En géographie, dès la classe de sixième, les thèmes au programme intègrent les problématiques
renouvelées de la géographie qui sous-tendent l’ensemble des nouveaux programmes de géographie du
secondaire :


− ils situent clairement la géographie dans le champ des sciences sociales et humaines ;


− ils sont recentrés sur les territoires (place accordée aux territoires de proximité, aux habitants et
aux acteurs des territoires étudiés, approche dynamique de ces territoires) ;


− ils prennent en compte les nouvelles modalités de gestion des territoires, à différentes échelles,
dans la perspective d’un développement durable.


− ils sont porteurs d’enjeux et ouverts sur l’avenir.


En histoire des éléments de renouvellement sont sensibles dès la classe de sixième :


− importance de l’histoire culturelle ;


− plus grande place accordée aux acteurs de l’histoire ;


− introduction de l’histoire des sciences ;


− ouverture aux mondes lointains ;


− plus grande historicisation du fait religieux.

 

 

 

 

Il fait respecter la parité entre l'histoire et la géographie et consacrer à l'EMC le temps nécessaire pour traîter intégralement le programme. 

 

Donner toute sa place à la parole du professeur

 

Présenter, expliquer, problématiser, expliciter (un fait, une situation, des consignes de travail), raconter,
distinguer, dans les mots et par le ton, ce qui est essentiel de ce qui l’est moins, lire à voix haute,
« dire » le lien entre le travail réalisé sur un document et le savoir ainsi construit, démontrer,
questionner, conduire ou guider un raisonnement, résumer oralement ce qui a été vu afin d’aider l’élève
à comprendre le sens d’une leçon et à en tirer un profit intellectuel, …sont autant de formes de la parole
du professeur qui se combinent au quotidien dans l’acte d’enseignement.

 

Mieux utiliser le document


La place accordée à la parole du professeur ne remet pas en cause celle du document. Il convient
simplement de procéder à un rééquilibrage entre cette parole et l’utilisation du document.
Sur cette utilisation, quelques règles simples s’imposent :
− il convient de considérer comme document tout support qui invite les élèves à la réflexion
historique, géographique ou civique. Ce n’est pas sa nature qui définit le document mais son usage en
tant que support pédagogique. Cela ne dispense pas de préciser cette nature avec rigueur ;
− il est impératif de rompre avec une certaine inflation documentaire : il faut viser la qualité des
documents plus que leur quantité, y compris dans le cadre de démarches inductives. L’important est de
bien choisir quelques documents qui pourront être les supports d’une véritable exploitation avec les
élèves ;
− le document peut être aussi illustratif : cette utilisation du document ne doit pas être écartée dans
le développement d’une leçon ;
− il ne faut pas chercher à faire tout découvrir par le document ni à faire dire au document ce qu’il
ne dit pas ;
− l’évaluation ne doit pas passer systématiquement par le document.

 

 

Faire écrire les élèves, dynamiser et valoriser l’oral


Nos enseignements prennent toute leur part dans l’apprentissage de la maîtrise des langages au collège.
Il faut faire écrire les élèves. La pratique quotidienne doit intégrer cet apprentissage, en distinguant la
copie de l’écriture, en variant notamment les formes et les modes de trace écrite.
Il faut aussi renforcer la prise de parole par tous les élèves en valorisant leur expression orale qui ne
doit pas se limiter à des réponses ponctuelles et brèves d’élèves volontaires. Il faut les amener à
construire des réponses orales plus élaborées, par exemple lors de vérifications des acquis en début ou
en fin de séance, et favoriser des échanges entre eux.



09/06/2016

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